Le Système d’Ecriture Japonais

Hello,

Dans cette leçon, nous allons découvrir le, ou plutôt les, systèmes d’écriture japonais!

L’une des étapes majeures de l’apprentissage du japonais et la maîtrise du système d’écriture japonais. Et ceci, vous allez vite vous en apercevoir, va s’avérer être une tâche de longue haleine, bien souvent fastidieuse même, qui devra être réalisée étape par étape. Mais soyez sûr d’une chose, chaque étape passée amènera son lot de contentement.

Observez l’exemple suivant :

私はケビンです。

Cette simple phrase qui se prononce “Watashi wa Kevin desu.” et signifie “Je suis Kévin.” offre un condensé des spécificité du système d’écriture japonais. Un premier coup d’œil  à celle-ci devrait vous permettre d’identifier 2 groupes de caractères (voir même 3 si vous êtes observateur). Le premier groupe se compose de caractères plutôt simples (は,ケ,ビ,ン,で,す), et le second de caractères plus complexes (私). Le premier groupe de caractères contient ce que l’on appelle des kana, et le second se compose de kanji (un seul ici en l’occurrence).

La famille des kana se divise elle-même en deux sous-groupes: le premier est appelé hiragana et les caractères qui le compose sont identifiable de par leur formes plutôt rondes (は,で,す). Le second est appelé katakana et se compose lui de caractères aux formes plus anguleuses (ケ,ビ,ン). Pour faire simple pour le moment, hiragana et katakana sont deux  syllabaires, ce qui signifie que les caractères qui le compose représentent généralement une syllabe et non juste une seule lettre. Tous deux sont composés de 46 caractères et sont la base pour pouvoir lire des textes simples comme les comtes pour les jeunes enfants.

Les kanji pour leur part ont été emprunté il y a bien longtemps au système d’écriture chinois Han. Ces caractères sont à la base des logogrammes, c’est à dire des symboles qui représentent des objets ou des concepts de la vie quotidienne (un arbre, un oiseau, se reposer, …), et qui avaient chacun une prononciation chinoise spécifique. Cependant ce qui rend l’affaire un peu plus compliquées pour l’apprentissage des kanji (si l’on met de côté le fait que la structure des caractères peut aller d’un simple trait à une forme en comptant plus de 30 pour certain d’entre eux), est que les japonais on pour partie réutilisé les caractères chinois en y apposant leur propre vocabulaire et prononciation, et de l’autre ont réutilisé les caractères chinois pour leur prononciation afin de composer pour construire des représentations phonétiques de certains de leur mots. Au final la plupart des kanji se retrouve avec plusieurs prononciations possibles et les gens doivent toutes les maîtriser afin de pouvoir lire correctement des textes japonais. Par exemple, 私 qui se compose de 7 traits et signifie “moi”, “je”, “personnel”, peut se prononcer watakushi, watashi ou SHI. La liste des kanji que les gens doivent maîtriser pour être capable de lire les documents les plus courants est définie par le gouvernement japonais et se compose actuellement de 2.136 caractères. Mais pour les plus motivés, sachez qu’il en existe au total plus de 50.000.

Une autre chose importante à savoir lorsque l’on apprend le japonais est qu’il existe différents systèmes de transcription, appelés romaji, pour représenter la prononciation du japonais. L’un des plus couramment utilisés actuellement et le système Hepburn qui est celui que j’ai utilisé pour illustrer la prononciation des exemples ci-dessus ainsi que celle qui se trouve derrière le nom des termes techniques de la langue japonaise (kana, hiragana, …).

Pour finir, vous aurez aussi peut-être remarqué que le système d’écriture japonais dispose de ses propres signes de ponctuation comme le “。” qui représente le point à la fin d’une phrase. Je ferais un article dédié à ce sujet ultérieurement.

Stéphane (^^)/

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